Rien qu'une ombre...

Messages : 25 Date d'inscription : 17/01/2012

D'aucun prétendait que la citadelle noire était impénétrable depuis l'accession au pouvoir de Matthew, que sa peur et sa paranoïa était si grande qu'une souris même ne pourrait pas passer. Rumeur fondait ou pas ? Elle était pourtant entrer elle, mais après tout, elle n'était que l'Ombre.

Il faut dire que ses surnoms avaient progressé. La messagère, l'Ombre, la Prophétie. Elle était de plus en plus un être mystérieux dont les démons partisan de la révolte voulait trouver le secret. Ne serait ce que voir son visage. Sans nom ni visage, voila ce qu'elle était, juste une voix envoutante. Il fallait le dire, si elle avait un talent en manipulation, lui il avait de l'idée. On se demanderais presque pourquoi il n'était pas sur le trône. Mais la réponse venait d'elle même finalement : ce n'était pas son genre. Et c'était pour ça que le nom de la contestation était porté par elle. Et la aussi c'était un tour de force de sa part, il avait mit une allégorie a la tête de ce mouvement, un meneur complétement désincarné. Remonter jusqu’à lui relevé de l'impossible, sauf si elle parlait. Car elle était la seule a connaitre son identité, si tenté que l'homme qu'elle connaissait n'était pas, lui aussi, manipulé dans l'ombre.

Mais qu'importait, sa place prestigieuse avait permit de connaitre les moindres recoins de la citadelle, et les gardes, elle en faisait son affaires. Quand on connait toute les routes, il n'est pas impossible d’être invisible. Et puis, a leur dernière rencontre, Matthew lui avait laissé une invitation qu'elle comptait bien prendre.

Et c'est à pas discret et lentement, sans prendre aucun risque, qu'elle s'avança vers le bureau de Matthew. Accomplir sa mission devenait secondaire pour elle, il fallait qu'elle le revoie.

Une ombre. Voilà ce que j'étais maintenant, l'ombre de moi-même. Je n'étais plus celui que j'avais toujours été, même mes souvenirs commençaient à être altérés. Cette sœur, je l'avais vraiment vue? Est-ce que je l'avais vraiment rencontrée? Étais-ce un rêve? Je ne savais plus. Ma mère, est-ce qu'elle s'était réveillée un jour de son comas? Est-ce qu'elle n'était pas morte directement sur le champs de bataille? Je ne savais plus. J'étais libre de mon passé, toutes les images qui avaient été imprimées dans mon esprit devenaient floues, elles s'estompaient. Presque toutes. Je n'avais qu'un désir, je voulais ressentir quelque chose, je voulais qu'on me regarde comme elle, comme Selena m'avait un jour regardé. Je ne me souvenais plus de ses yeux, je ne me souvenait plus des lueurs dans son regard, mais je savais encore que j'en avais besoin. Que c'était tout ce que je demandais.

Et j'avais essayer de trouver cela, dans une femme. Angy, ma sœur peut-être, les démones. J'avais cherché, encore et encore, et surtout j'avais cherché cette femme. Celle qui m'avait regardé, celle qui s'était approchée de moi, celle que j'avais invitée à me suivre mais que je n'avais jamais revue. Oui, cette femme. Je m'en souvenait, d'elle. Je voulais, dès le début de ma recherche, la trouver elle. Cette vampire, elle était entrée dans mon esprit, parce qu'elle avait été... Différente. Dans les rues, dans cette taverne où j'avais trouvé Angy, près de ces portes où j'avais trouvé ma sœur, partout, sans cesse, c'était elle que je cherchais. Mais jamais elle ne s'était montrée à moi, finalement. Alors qu'importait? J'en trouverais une autre. Une autre qui pourrait me regarder dans les yeux, une autre qui serait... Elle aussi différente.

Plus j'acceptais le fait de trouver une autre, une autre remplaçante, plus son visage devenait flou. Elle aussi, je la faisais partir de mon esprit, parce qu'elle aussi je n'avais pas pu l'avoir. Je détestais ça. Vouloir quelque chose ainsi et ne pas réussir à l'avoir. C'était un sentiment ignoble. Et protégé par ma folie, ainsi que par la drogue, j'arrivais à oublier mes échecs, en oubliant tout simplement les personnes y étant liées.

Affalé, sur la chaise de mon bureau, les yeux vides levés vers le plafond, j'avais surement l'air d'un déchet. Plusieurs ombres étaient autour de moi, elles tournaient, sous la forme d'esprits. Un peu comme si mes souvenirs maintenant étaient devenus des esprit extérieurs à moi. Qu'ils tournaient, encore et encore, sans savoir que faire. Comme moi. Je ne savais pas quoi faire.

- Qu'est-ce que je dois faire, Wyatt?

Lui il était là, toujours, encore, et il oubliait avec moi. Nous partagions les mêmes souvenirs, la même mémoire, car au final c'était moi qui me le créait. Cette hallucination, c'était moi qui la désirait. Il était comme un autre moi-même, comme une projection du moi extérieure, il était celui par qui je pouvais me poser des questions. Quand je lui parlais, au final, je ne faisais jamais que parler à moi.

Que veux-tu faire? Tu oublies tout, tu perds donc toute raison de vivre. -

- Non, tu te trompe... Je n'oublie que mes échecs.

Toute ta vie est un échec. Tu oublies tout. -

- C'est faux! Je t'ai, toi! Et j'ai le trône! Pourquoi... Pourquoi ais-je le trône? Je l'ai voulu?

Surement. -

- Pourquoi? Qu'est-ce qui me motivais?

J'ai oublié aussi, tu sais... Mon frère, Matthew... Que va-tu devenir, maintenant? -

Une lame d'ombre vont lui couper la gorge, et il disparu. Je savais qu'il reviendrait. Il ne disparaissait jamais réellement. Je poussais un long soupire, levant à nouveau les yeux vers le plafond.

- Que faire...?

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La porte était la, juste devant. Cela avait prit du temps d’éviter tous les gardes mais on arrivait toujours à ses fins. Une voix, une seule : la sienne. Comme s'il parlait tout seul. Après tout, ce n'était pas si étonnant, on disait que Matthew avait sombré dans la folie. C'était gênant, mais au pire elle s'arrangerait pour qu'il tombe du trône afin qu'un autre s'y place, c'était son travail après tout. Mais elle pouvait aussi le faire sortir de la et régner a ses cotés. Comment dire, cette option était de loin la plus appréciable.

Elle ouvrit la porte en silence sans aucune hésitation, elle n'avait pas peur d'être prise pour cible. Après tout, elle ne faisait que répondre a son invitation. Puis elle la referma dans un claquement pour faire réagir le seigneur noir. Il avait l'air vraiment pitoyable. A vrai dire, il avait tout perdu depuis leur dernière rencontre, et si elle ne l'avait pas rencontrer avant, elle ne lui prêterait aucun intérêt.

-Vous avez une mine pitoyable, pourquoi y a t'il un chien abattu sur le trône du seigneur noir que j'ai rencontré jadis ? Ou est passé cette homme qui, d'un seul discours, avait sut mettre les démons à sa botte ?

Elle était la, contre la porte, avec son fidèle sourire. Un sourire amusé et taquin.

Je baissais doucement les yeux, sans vraiment croire à ce que je voyais. Elle? Ici? Pourquoi? Et surtout comment? Je savais que mes gardes n'étaient pas vraiment dignes de confiance, ils étaient plus une arme de dissuasion qu'autre chose, mais tout de même. Sans un bruit, sans une alerte, elle était là. Devant moi, si facilement, sans être essoufflée. Sans peur. Rien. Une hallucination? Non, impossible. Elle était en train de s’effacer, je commençais à l'oublier. Je n'aurais pas su me rappeler son visage, elle ne pouvait pas venir de mon esprit. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Après autant de temps... Autant de temps à la chercher... Alors que je commençais à accepter qu'elle ne vienne jamais, qu'est-ce qu'elle faisait là?!

Je me redressais doucement, alors que les ombres autour de moi disparurent. Elle... Ici... Un large sourire vint éclairer mon visage terne. Je m'avançais doucement avant de me tourner vers le siège que je venais de quitter. Je souris doucement en observant mon frère. Enfin, ce qui avait l'apparence de mon frère.

- Va donc mettre ton nez dans les affaires des autres, Wyatt, je n'ai pas besoin de ta présence en ce moment.

Une fois de plus une ombre vint trancher son corps, c'était de plus en plus récurant. Il n'avait pas à être là. Cette discussion serait simplement entre elle, et moi.

- Si je m'attendais à te voir, toi. Sais-tu à quel point j'ai attendu que tu réponde à mon offre? Et là, tu arrive, passant ces stupides gardes, et tu m'observe avec ce sourire.

Je m'avançais un peu, et une lame d'ombre sortit du mur pour se poser sous son cou.

- Dis-moi, que veux-tu, maintenant que j'ai sombré? Que me vaut le plaisir de ta visite, vampire?

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Son regard avait quelque peu changer, et c'était bien mieux ainsi. Enfin, mieux, si on oubliait qu'il parlait au vide. Mais il avait l'air au moins un peu crédible.

-Je suis comme ça, j’apparais, je disparais.

Elle se redressa pour s'approcher du démon, de manière a finir seulement a quelques centimètres de lui.

-Tu as sombré, j'ai apprit ça. Pourquoi quelqu'un d'aussi fort que toi a t'il sombrait ? Tu peux avoir tout ce que tu veux : les femmes, les esclaves. Tu es le roi de la plus puissante faction, tu es le seigneur d'Origa. Et si tu continue a t'affaiblir, ils prendront ton pouvoir et ta tête.

Elle passa a coté de lui en le frollant et s'appuya sur son bureau, l'observant d'un air taquin.

-Pourquoi je suis venue ? Tu m'as invité. Et on ne refuse pas une invitation de son seigneur.

- Tu te trompe...

Je tournais doucement la tête vers elle, les images se bousculaient dans ma tête. Elle se trompait... Je ne pouvais pas tout avoir. Je n'étais pas celui qu'elle disait. J'avais été un échec. Un simple échec. Je serrais doucement les poings, avant de pousser un léger rire.

- Je peux tout avoir, tu dis? Alors pourquoi... Pourquoi elle n'est pas là?! Regarde donc autour de moi! Je n'ai rien! Qu'ils le prennent ce trône, qu'ils la prenne, ma tête! Je n'ai...

Je m'appuyais contre le bureau, posant une main sur mon visage.

- Plus rien à perdre... Juste plus rien à perdre...

Je me redressais pour m'approcher d'elle doucement, plantant mon regard dans le sien.

- Redonne moi une raison d'avancer! Et je le ferais! Regarde moi comme elle le faisait! Je t'offre ce que tu désire,l'argent, la gloire, le pouvoir!

J'approchais mon visage à quelques centimètres du sien.

- Ce que tu veux, si tu m'offre ce que moi je désire!

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Il n'avait rien a perdre ? Hé bien, il y avait des gens qui ne savait pas s'y prendre avec le pouvoir. Que faisait un gamin comme lui a cette place si ce n'était pas du pouvoir qu'il voulait ?

-Tu n'as rien parce que tu n'as rien fait pour avoir quoi que ce soit. Tu as peur de ton propre peuple alors que ce peuple n'est rien face a toi. Un roi doit pouvoir se promener seul de ses rues, et a son passage, ses sujets courbes le dos. Tu as le pouvoir de te faire respecter plus que ton père lui même, tu l'utilises mal, voila tout. Et si tu veux de moi, je serais ta reine noire.

Elle lui sourit, allant l'embrasser sans la moindre hésitation.

-Quand j'ai gouté ton sang, j'ai sut que je voulais être à tes cotés. J'ai sut que tu valais plus que tu n'es actuellement. Les erreurs se rattrapes, les gens oublient. Avec le temps, ils oublieront leur anciens souverains pour venir te lécher les pieds. Et moi, je serais a tes cotés.

Elle savait exactement quoi me dire, et je voulais me persuader que c'était une bonne chose. Mais je savais pertinemment que c'était ce genre de personne qui allait me mener à ma perte. Ce que je lui offrais, c'était tout ce que j'avais, tout ce qu'elle pourrait désirer. Et la possibilité même que je venais de lui donner, c'était celle de me tenir dans le creux de sa main. Mais a quoi bon le refuser, ce danger? J'avais tellement voulu recroiser sa route, lui proposer de me suivre. Il était trop tard, après avoir tant pensé à ce jour, trop tard pour la repousser. Ses lèvres sur les miennes, voilà ce que j'avais toujours voulu, non? Une preuve d'amour, même une fausse. Une importance dans le coeur de quelqu'un, même si c'était un faux coeur. Avoir ce sentiment... D'au moins, pour une personne, une seule, ne pas être une ombre.
Je restais un moment, sans savoir que dire ni faire. Comme lorsque l'on détruit son plus grand adversaire, je ne savais pas comment réagir, car je ne m'y étais pas vraiment attendu. Et cette incertitude me faisait du bien.

- Je mettrais le monde à mes pieds... Ainsi qu'aux tiens.

Mes yeux brillaient, comme ceux de mon père autrefois, si ce n'est que les miens étaient rouge. Rouge comme le sang que j'étais maintenant prêt à faire verser. Elle était ma reine, je l'avais décidé, et je me fichais bien de savoir si elle était sincère. Mais si elle me le demandait, je deviendrais le pire démon qu'Origa n'ait jamais porté. Je serais plus sanguinaire que ne l'avait été mon père. Qu'importais maintenant mes idéaux naïfs passés... Cette volonté de soumettre le monde, et par ce moyen de supprimer tout conflits, tout risque de danger. Tout cela... C'était des pensées dignes d'un ange, d'un enfant de Dieu. Moi, j'étais un démon, qui plus est le roi de ces bêtes assoiffées de sang, et la seule chose sensée que je devais faire, c'était d'être digne de diriger un tel peuple.

- Ordonne, demande, je ferais en sorte que ce que tu désire devienne réalité tant que tu ne regardera que moi. Tant que tu me donnera une raison d'être.

Je posais mes lèvres sur les siennes, laissant cette ivresse que j'avais tant rêvée m'emporter. Je lançais ensuite un regard par la fenêtre, un léger sourire sur les lèvres.

- Je me doute que tes intentions sont loin d'être honorables. Mais qu'importe, ce serait trop beau d'espérer de tels sentiments à Yomi. Si tu es sure de ta décision...

Je tournais doucement la tête vers elle.

- Je ferais en sorte que le peuple sache qui tu es. Qu'il connaisse le visage de celle qui sera bientôt leur maître, à mes côtés. Quel genre de cérémonie voudrais-tu?

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Et voila, elle avait déjà le roi noir entre ses mains. Elle venait de devenir la personne la plus influente d'Origa. Et le tribut pour cette place n'étaient vraiment pas cher. Quelques mots doux au démon et le laisser entrer dans sa couche. Cela avait été si simple...Presque trop. Mais justement, il fallait être prudente. Matthew avait prit cette décision rapidement, alors même que leur amour n'était pas vraiment éclot. Il faudrait donc prendre soin que cet amour naisse comme il faut pour qu'il dure éternellement.

-Mes intentions ne sont pas si mauvaise tu sais. Les vampires s'attachent beaucoup au sang, et le tien est délicieux. Au delà de ça, tu es plutôt beau et intéressant. Par exemple, ton général ne m'aurait jamais attiré malgré son pouvoir.

Elle lui caressa la joue.

-Mais ce serait te mentir que de dire que le fait que tu ais du pouvoir ne m’intéresse pas. Mais tu as eut se pouvoir par la force, et c'est cela qui me plait. Tu ne l'as pas gagné sans rien faire comme si tu avais attendu la mort naturelle de Satan. Non toi tu as prouvé que tu le méritais.

Elle fit une pause puis reprit.

-Je veux une cérémonie grandiose. Je veux que tous les regards soit fixé sur nous. Mais il faut aussi que cette cérémonie servent a assoir ton autorité, ou plutôt la reprendre. Il faut qu'il comprenne que mon arrivé va être le signe de grands changements. Il faut mettre en route les projets que tu avais promit : asservir les anges. Surtout que j'ai entendu dire que le jeune Dieu était dans nos prisons. Ca serait un beau cadeau de mariage ainsi qu'un beau symbole non ?

Elle était sincère, tout en ne l'était pas trop sans doute. Je n'avais pas besoin de plus que cela, une fausse sincérité, de faux semblants, tant que quelqu'un allait enfin dans mon sens et donnait une réalité à ma vie, cela me suffisait. Du moins pour le moment. J'eus un léger rire lorsqu'elle proposa Dieu en cadeau de mariage. Je pensais plutôt qu'elle voudrait une terre, une bague, une ville... Dieu? Elle en demandait beaucoup, elle n'avait pas peur, elle était exigeante.

- Dieu, hein?

Je posais ma main dans sa nuque, approchant mon visage du sien.

- Je te l'offre si tu accepte de le laisser vivre. Je dois encore lui faire voir certaines choses avant qu'il puisse rejoindre son ami d'enfance.

Un sourire sadique étira mes lèvres, je me sentais bien, terriblement bien. Son regard, mon reflet dans ses yeux, ses formes... Cette impression d'exister, c'était la seule chose que j'avais attendue, ici, enfermé dans ma peur. Elle voulait que les anges deviennent nos esclaves, il en serait ainsi, en commençant par leur ancien chef. Je laissais tomber mon vrai moi pour adopter celui qu'elle voulait que je sois, celui que le monde voulait que je sois. A croire qu'ils ne pouvaient se passer d'un "méchant". Qu'importe. Je pourrais vivre à travers ce faux moi bien mieux que si je décidais de rester moi-même.

- Je te préparerais la plus somptueuse des cérémonies. Dieu sera un exemple, il ne sera que le début. Bientôt les anges nous lècheront les bottes, ce sera mon second cadeau. Je deviendrais plus puissant que Satan, je serais le démon le plus puissant qu'Origa ait pu porter, et je mènerais cette déesse à sa perte.

J'étais déterminé maintenant. Je n'avais plus le choix. Mon vrai moi n'avait pas de place dans ce monde. Pas de place pour un rêveur qui ne désire ni bien ni mal, qui ne désire que l'intelligence, qui ne désire que des guerres de pensées. Non. L'heure était venue de continuer sur la route que mon père avait tracée. Je ferais couler le sang, je ferais en sorte de les soumettre tous à mon pouvoir, et au sien. Si le monde ne veut pas d'une paix apportée par la réfléxion, il aura une soumission apportée par la guerre.

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